La carte SIM traditionnelle, fidèle compagne de nos téléphones depuis trois décennies, vit ses dernières années. Cette disparition annoncée au profit de l’eSM représente bien plus qu’une simple évolution technologique : c’est une révolution qui place enfin les intérêts des consommateurs au premier plan. Alors qu’Apple commercialise déjà des modèles sans slot physique, Nadir Marcos, CEO de PlanHub.ca, confiait à Alain McKenna de La Presse que cette transition pourrait rééquilibrer les rapports de force en faveur des utilisateurs.
« L’eSIM réduit considérablement les frictions pour changer de fournisseur », expliquait-il à notre confrère journaliste. Cette simplicité d’usage, permettant de changer d’opérateur en quelques clics depuis chez soi, pourrait bien dynamiser la concurrence et exercer une pression à la baisse sur les prix. « Plus il est facile de changer de fournisseur, plus cela stimule une saine concurrence », soulignait Nadir Marcos, voyant dans cette technologie un levier pour une téléphonie mobile plus équitable.
Une révolution technique aux implications pratiques
Les avantages pratiques sont immédiats, notamment pour les voyageurs qui pourront dire adieu aux frais d’itinérance exorbitants en activant facilement des forfaits locaux. Mais cette révolution numérique s’accompagne aussi de mises en garde : si les fournisseurs économisent sur la logistique des cartes physiques, restera-t-il aux consommateurs à rester vigilants face à d’éventuels nouveaux frais cachés.
La disparition de ce petit bout de plastique ouvre ainsi une nouvelle ère, où le consommateur retrouve une liberté perdue, dans un paysage telecom qui se réinvente entièrement.
