La course au Graal de la photo nocturne vient de franchir un cap. Selon les fuites techniques d’Ice Universe, Samsung abandonne le tout-logiciel pour une révolution physique. Le capteur principal de 200 MP (ISOCELL HP2) conservera sa résolution mais subira une mutation optique radicale : son ouverture bondit de f/1.7 à f/1.4.
Cette métamorphose agit comme une pupille s’élargissant dans le noir et capturera 47% de lumière supplémentaire face au S25 Ultra. Conséquence ? Des clichés nocturnes gagnent en pureté organique, réduisant la tyrannie des algorithmes. Le bruit numérique, ce fléau des clichés sous la lune, sera combattu par l’optique plutôt que par des correctifs numériques. Un pari audacieux, quitte à sacrifier un peu de profondeur de champ.
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Le téléobjectif 3x ressuscité
Après cinq ans de stagnation depuis le S21 Ultra, Samsung réveille enfin son zoom intermédiaire. Le capteur du téléobjectif 3x passe de 10 à 12 MP, une réponse cinglante aux concurrents. Cette résolution accrue promet des détails tangibles sur les portraits en lumière tamisée ou les scènes urbaines au crépuscule. Une évolution symbolique : Samsung admet implicitement que le logiciel seul ne suffit plus à dominer la guerre des zooms.
Autofocus laser et selfies mystères
Dans l’ombre, deux autres mutations se préparent. Un nouveau capteur laser débarque pour venir à bout du point faible chronique des Galaxy Ultra : l’autofocus lent en basse lumière. Son objectif ? Un verrouillage instantané des sujets mobiles, même dans les ruelles mal éclairées. Plus énigmatique, la caméra frontale subit aussi des modifications non dévoilées. Les indices pointent vers une chasse agressive au bruit numérique sur les selfies nocturnes – un terrain où Apple et Google dominent encore.
Pourquoi Samsung joue son va-tout matériel?
Cette volte-face hardware trahit une urgence tactique. Malgré ses prouesses logicielles (Nightography), Samsung pâtissait de trois handicaps face à Huawei et Xiaomi : des photos de nuit artificielles, un autofocus hésitant, et un zoom 3x dépassé. En forçant le destin optique, le géant coréen tente un coup de poker : créer des fichiers RAW nocturnes exploitables par les pros, réduire le « flou fantôme » des modes nuit logiciels, et offrir une alternative crédible aux Pixel et leurs algorithmes surpuissants.
