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YouTube suit les pas de Netflix et serre la vis sur le partage de comptes

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Youssef
Véritable couteau suisse, Youssef possède un panel de compétences assez large. Officiellement Growth Manager, il participe également à la production des contenus du site et à la présence de PlanHub sur les réseaux sociaux. Ici, Youssef décortique pour vous toute l'actualité mobile et internet.
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La gratuité a ses limites, et YouTube vient de le rappeler à ses utilisateurs. Après des années de tolérance, la plateforme commence à sévir contre le partage sauvage des comptes Premium Famille. Un coup de semonce qui n’est pas sans rappeler la politique restrictive mise en place par Netflix il y a quelques mois.

La fin d'une époque

Jusqu’ici, YouTube fermait les yeux sur les entorses à ses conditions d’utilisation. Le contrat stipulait bien que tous les membres d’un abonnement Famille devaient résider sous le même toit, mais dans les faits, la plateforme tolérait les écarts. Cette époque semble révolue.

Depuis quelques semaines, des utilisateurs reçoivent un courriel aux allures d’ultimatum : « Votre abonnement familial YouTube Premium exige que tous les membres fassent partie du même foyer. Il semble que vous ne remplissiez pas cette condition. Votre accès sera suspendu dans 14 jours. »

Un dispositif de contrôle renforcé

Concrètement, YouTube vérifie désormais tous les 30 jours que les membres d’un même abonnement résident bien à la même adresse. Les contrevenants risquent la suspension de leurs avantages Premium tout en restant dans le groupe familial. Une situation qui les releguerait à la version gratuite avec publicités.

Une tendance lourde du secteur

Cette décision s’inscrit dans une mouvement général de restriction du partage de comptes dans le secteur du streaming. Netflix avait ouvert la voie, provoquant mécontentement et résignation parmi ses abonnés. YouTube semble à son tour vouloir maximiser ses revenus en forçant les utilisateurs à souscrire leurs propres abonnements.

Reste à savoir si la plateforme appliquera ces sanctions avec la même rigueur que son concurrent. Pour l’instant, les avertissements se multiplient mais les suspensions effectives semblent encore rares. Un répit peut-être temporaire pour les nombreux foyers qui avaient pris l’habitude de partager leurs abonnements.

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