Rogers vient d’annoncer une expansion historique de son service satellite qui touchera désormais les eaux territoriales canadiennes. Une révolution pour les marins, les pêcheurs et tous ceux qui naviguent loin des côtes.
Une bouée de sauvetage numérique
Imaginez: vous êtes pêcheur au large de Terre-Neuve, ou aventurier traversant la baie James. Jusqu’ici, ces étendues d’eau représentaient des déserts numériques. Aujourd’hui, Rogers comble ces zones d’ombre avec un service satellite qui permet au minimum les messages texte et les appels d’urgence vers le 911.
Pour l’instant, le service repose sur un partenariat avec Starlink, la constellation satellitaire d’Elon Musk. Mais le fournisseur canadien promet déjà d’élargir prochainement ces capacités aux appels vocaux et à la transmission de données.
De plus, cette expansion s’inscrit dans une tendance plus large: la démocratisation de la connectivité dans les zones reculées. Les données de Rogers révèlent que le service est déjà intensément utilisé dans les parcs nationaux comme Banff ou Algonquin, mais aussi dans des communautés isolées telles que Telegraph Creek en Colombie-Britannique.
Pour ces régions, souvent oubliées des réseaux traditionnels, cette connexion représente bien plus qu’un service mais un lien vital avec le reste du pays.
Un investissement à considérer
En revanche, cette technologie a un coût: 15$ mensuels en supplément, ou inclus dans le forfait Ultimate de Rogers. Les utilisateurs d’iPhone récents noteront qu’Apple offre une alternative gratuite avec sa technologie satellitaire propre.
Alors que les frontières numériques continuent de reculer, une question persiste: jusqu’où irons-nous pour rester connectés? Rogers semble déterminé à repousser ces limites, une onde à la fois.